Soupçons de blanchiment et abus de confiance : le réalisateur Ladj Ly entendu 24 heures en garde à vue
La garde à vue a été levée ce mercredi après-midi, le réalisateur est ressorti libre.
Le réalisateur des Misérables, Ladj Ly, a été placé en garde à vue mardi 9 février, pour blanchiment, abus de confiance, abus de biens sociaux, faux et usage de faux, a appris franceinfo de source judiciaire ce mercredi. La garde à vue vient d’être levée ce mercredi après-midi. Il est ressorti libre.
L'enquête préliminaire, ouverte en février 2020 par le parquet de Bobigny, pour "abus de confiance" et "blanchiment" se poursuit. Cette enquête vise la Cité des arts visuels, association fondée par le réalisateur muti-récompensé, et dirigée par son frère. L’association a été perquisitionnée jeudi 21 janvier à Montfermeil, en Seine-Saint-Denis.
L'association abrite l'école Kourtrajmé
C’est un signalement de Tracfin qui a alerté la justice. Il y a un an, la cellule rattachée à Bercy, chargée notamment de lutter contre les circuits financiers clandestins et le blanchiment d'argent, a relevé plusieurs anomalies comptables, pouvant laisser penser à une mauvaise gestion, voire à des détournements de fonds. Le rôle éventuel du réalisateur et de son frère, président de l’association, devra être précisé.
L'association Cité des arts visuels, qui abrite notamment l’école Kourtrajmé, a pour mission de former aux métiers de l'image, de l'audiovisuel et du cinéma. Elle propose notamment une formation gratuite et sans condition de diplôme, qui a pour objectif de permettre à ceux qui n'en ont pas les moyens d'intégrer le monde du cinéma. Elle est financée à la fois par des subventions publiques et par du mécénat privé.
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