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Surirradiés d’Épinal : peines des trois accusés réduites en appel, de la prison avec sursis

La Cour d'appel de Paris réduit les peines des deux médecins et du radiothérapeute poursuivis pour homicides et blessures involontaires.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Michel Aubertel, responsable au moment des faits du service radiothérapie de l'hôpital d'Epinal avait été condamné en janvier 2013 à 18 mois de prison ferme © MaxPPP)

Jean-François Sztermer, Michel Aubertel, et Joshua Anah, n’iront pas en prison. Les deux médecins sexagénaires et le radiothérapeute de 57 ans poursuivis pour homicides et blessures involontaires dans l’affaire dite des surirradiés d’Epinal ont vu leurs peines réduites par la Cour d’appel. Si les trois hommes  restent coupables, ils ne feront pas les 18 mois de prison ferme auxquels ils avaient été condamnés en première instance, en janvier 2013 : un sursis intégral couvre désormais leur peine.

 

Interdiction à vie d’exercer la médecine

 

Cette peine est d'ailleurs commune aux trois hommes : alors que les condamnations des deux médecins (quatre ans, dont 18 mois ferme), différaient de celles du radiothérapeute (trois ans dont 18 mois fermes) lors du premier procès, ils héritent en appel tous les trois de trois ans de prison avec sursis. La Cour d’appel a refusé de différencier leurs rôles : la "gravité" des fautes des médecins a été "équilibrée par la plus grande responsabilité" des médecins. Elle leur reproche les mêmes "manquements coupables" et la "dissimulation des erreurs commises".

 

Comme en première instance, les trois hommes repartent avec l’interdiction d’exercer à vie leur profession. A la suite de deux incidents différents, près de 450 patients, pour la plupart soignés pour un cancer de la prostate, avaient été victimes de surirradiations entre 2001 et 2006. Douze d’entre eux étaient décédés tandis que les survivants souffrent de graves séquelles. L’affaire d’Epinal reste la pire du genre jamais constatée en France. 

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