Cet article date de plus de dix ans.

Survols de centrales nucléaires par des drones : trois personnes en garde à vue

Trois personnes, deux hommes et une femme, ont été interpellées près d'une centrale et placées en garde à vue ce mercredi pour survol "d'une zone interdite", dans l'enquête sur le survol répété de centrales nucléaires françaises par des drones.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Les trois personnes ont été interpellées près de la centrale de Belleville-sur-Loire. © Maxppp)

Trois jeunes gens, deux hommes et une femme, ont été interpellés ce mercredi en possession d'au moins un drone aux abords de la centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire, dans le Cher. Âgés d'une vingtaine d'années, ils ont été placées en garde à vue pour "survol volontaire par pilote d'un aéronef d'une zone interdite ", a indiqué la procureure de Bourges. Elle n'a pas précisé si la dite centrale avait été survolée.

On ignore également s'il s'agit de membres d'un groupe à l'origine d'une quinzaine de survols de réacteurs depuis le début du mois d'octobre ou de jeunes ayant agi par mimétisme. Les autorités ont affirmé que la sécurité des centrales nucléaires opérées par EDF n'était pas mise en cause par ces intrusions, mais des organisations antinucléaires ont dénoncé "l'impuissance " de l'Etat.

"Pas des objets dangereux"

Le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) a déclaré que "l'ensemble des services de l'Etat en charge de la sécurité et de la sûreté des points d'importance vitale (...) sont mobilisés depuis le début des survols pour identifier les responsables de ces actes et y mettre un terme ". "Il faut ne pas minimiser mais ne pas dramatiser non plus ", a répété mercredi à l'Assemblée nationale la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, réaffirmant que les drones utilisés "ne sont pas des objets dangereux ".

A LIRE AUSSI ►►► Sept centrales nucléaires ont été survolées par des drones

Le survol de centrales est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d'altitude autour des sites. Greenpeace et le réseau Sortir du nucléaire ont dit ne pas être impliqués dans ces survols.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.