Atteint de sclérose en plaques, Tariq Ramadan peut être soigné en prison
L'islamologue avait invoqué sans succès son état de santé pour être libéré.
Le théologien suisse peut rester en détention. Tariq Ramadan, écroué en février pour des accusations de viols qui se sont depuis multipliées, souffre d'une sclérose en plaques mais son traitement médical "n'est pas incompatible" avec sa détention provisoire, selon une expertise rendue mercredi 18 avril.
Tariq Ramadan avait invoqué sans succès son état de santé pour être libéré. Il "souffre d'une sclérose en plaques depuis 2006, diagnostic considéré comme certain", concluent les médecins dans leur rapport déposé mercredi chez les juges d'instruction, selon des sources concordantes.
"La prise en charge actuelle (...) n'est pas incompatible avec la détention. Toutefois les experts insistent sur le fait que Tariq Ramadan, s'il restait en détention, devra continuer à bénéficier de l'accès aux soins", notamment de son traitement médicamenteux et de ses quatre séances de kinésithérapie hebdomadaire, écrivent-ils encore.
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