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Tariq Ramadan reconnaît une relation avec une plaignante et échappe à une mise en examen pour viol

Jusqu'ici, l'islamologue suisse, mis en examen pour deux viols et écroué début février, n'avait pas été interrogé sur les accusations de la troisième plaignante, qui avait porté plainte en mars.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Tariq Ramadan parle lors d'un rassemblement, le 7 avril 2012 au Bourget (Seine-Saint-Denis). (JACQUES DEMARTHON / AFP)

C'est la première fois qu'il reconnaît une relation. L'islamologue suisse Tariq Ramadan, incarcéré dans une affaire de viols sur deux femmes, a reconnu des relations sexuelles "consenties" avec une troisième plaignante, mardi 5 juin lors d'un interrogatoire devant les juges d'instruction. Les magistrats ont choisi de ne pas le mettre en examen "concernant Mounia", une ancienne escort-girl qui l'accusait de neuf viols en 2013 et 2014, a déclaré l'avocat de l'islamologue, Emmanuel Marsigny.

"Il a longuement expliqué aux magistrats qu'il y avait eu des jeux sexuels, qu'il y avait eu des relations sexuelles également mais qu'elles ont toutes été toujours librement consenties", a-t-il ajouté. Une éventuelle mise en examen dans ce volet, qui avait été requise par le parquet, constituait le principal enjeu de cette audition. Jusqu'ici, l'intellectuel, mis en examen pour deux viols et écroué début février, n'avait pas été interrogé sur les accusations de Mounia, qui avait porté plainte en mars.

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