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Tarnac : un homme soupçonné d'avoir fabriqué les crochets en garde à vue

La justice enquête depuis le 11 novembre 2008 sur des sabotages de lignes TGV attribués à un groupe de jeunes gens basés à Tarnac, en Corrèze.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Des officiers de police judiciaire le 11 novembre 2008 à Tarnac (Corrèze), après des dégradations commises sur une ligne TGV. (THIERRY ZOCCOLAN / AFP)

Rebondissement dans l'affaire Tarnac. Un homme a été placé jeudi 23 février en garde à vue, il est soupçonné d'avoir fabriqué les crochets utilisés lors des dégradations commises sur une ligne TGV en 2008.

La justice enquête toujours sur ces sabotages. Dix personnes, dont Julien Coupat et sa compagne Yildune Levy, ont été mises en examen dans ce dossier instruit à Paris, notamment pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.

Une enquête sur l'enquête

Ces personnes ont porté plainte pour faux et usage de faux en écriture publique, en novembre dernier. Ils accusent la police antiterroriste d'avoir rédigé un PV mensonger pour les mettre en cause. Une information judiciaire a été ouverte à Nanterre.

"Les enquêteurs ne cessent de clamer qu'ils avaient des éléments. Or, après trois ans, il n'y a rien", affirmait alors Jérémie Assous, l'avocat de Julien Coupat et Yildune Levy, convaincu que l'enquête de Nanterre conduira à la levée des mises en examen. 

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