Un numéro vert pour les pompiers victimes de bizutage

Toute victime ou témoin d'actes de bizutage pourra "contacter directement" le commdant de la brigade , et ce 24 heures sur 24. Ce dernier a rappelé que ces délits peuvent déjà être dénoncés par la voie des supérieurs, des représentants élus ou des personnels de santé et sociaux.

L'objectif est d'éviter tout nouvel abus, après l'ouverture d'une enquête interne sur des accusations de viol et d'adression sexuelle contre onze pompiers de la brigade, mis en examen depuis. Un jeune engagé a déposé plainte, accusant l'un de ses collègues de l'avoir violé avec une bouteille, lors d'une séance de bizutage dans un autocar ramenant l'équipe de gymnastique de la Brigade.

Le commandant assure que "ces pratiques ne sont pas généralisées" . Même s'il reconnait qu'il y a ici "un sentiment de double trahison. Une trahison de ceux qu'on avait choisis comme nos ambassadeurs, et une autre trahison, celle des cadres" . 

L'enquête interne devrait être teminée le 11 juin. Le général Glin promet qu'ensuite, "nous prendrons les décisions qui s'imposent" .