: Vidéo La décision de la CEDH, "grande victoire" pour les parents de jumelles nées d'une mère porteuse
La Cour européenne des droits de l'homme a condamné la France pour son refus de reconnaître la filiation des enfants du couple Mennesson, nés par gestation pour autrui.
Ils sont soulagés. Les époux Mennesson, qui se battent depuis plus de treize ans pour être les parents légaux de leurs jumelles, nées en Californie le 25 octobre 2000 d'une mère porteuse américaine, se réjouissent de la décision de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH).
Dans cet arrêt très attendu par les partisans de la gestation pour autrui (GPA), la Cour a estimé que le refus des autorités de transcrire des actes de filiation réalisés aux Etats-Unis à la suite de naissances par mère porteuse portait atteinte à "l'identité" des enfants. La CEDH était saisie par deux couples de parents, dont les Mennesson, qui se heurtent au refus de faire transcrire dans l'état-civil français les actes de naissance de leurs enfants nés par GPA.
"Nos filles ne seront plus les fantômes de la République"
"Pour nous, cela change tout", estime Sylvie Mennesson. "Pendant près de quatorze ans, c'est comme si l'Etat français n'avait cessé de me dire que je n'étais pas la mère de mes filles", a-t-elle ajouté. "Nos filles ne seront plus les fantômes de la République", se félicite-t-elle, en précisant que "cela a été difficile à vivre pour elles".
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