Viols collectifs de Fontenay : jusqu'à 6 ans de prison ferme
Deux hommes ont été acquittés et six autres condamnés jusqu'à 6 ans de prison ferme dans le procès dit des "tournantes de Fontenay". Les condamnations finales sont donc plus lourdes que celles prononcées en première instance. A l'époque, elles avaient suscité une vive polémique.
Jusqu'à 6 ans de prison
La peine la plus lourde, 6 ans de prison ferme, a été prononcée à l'encontre du seul accusé qui ne comparaissait pas libre. Il avait écopé dans une autre affaire de trente ans de réclusion à l'automne 2012 pour le meurtre de son ancienne compagne.
Les cinq autres condamnations s'échelonnent entre 5 ans de prison, dont un avec sursis, et 3 ans, dont 2 avec sursis.
L'un des hommes condamnés, déjà absent du premier procès, est toujours en fuite, probablement en Amérique latine.
Deux acquittements
La cour a également prononcé deux acquittements, dont l'un à l'égard d'un accusé poursuivi uniquement pour les faits dénoncés par Aurélie. la jeune fille avait choisi en ouverture du procès en appel de ne plus être partie civile dans le dossier.
Comme en première instance, seuls les viols commis sur Nina, présente pour assister au verdict, ont été reconnus par la cour, pas ceux allégués par Aurélie.
Sept hommes dans le box
des accusés
Sept hommes
comparaissaient pour des viols en réunion sur deux adolescentes, Aurélie et Nina,
15 et 16 ans au moment des faits. Des viols qui auraient été commis entre 1999 et 2001.
Huit accusés étaient initialement renvoyés en appel devant la Cour d'assises,
mais l'un d'eux, déjà absent au premier procès, est en fuite. Des peines allant de 5 ans, dont 3 avec sursis, à 7 ans ferme avaient été requises ce mercredi par l'avocat général.
Des peines plus lourdes qu'en première instance
A l'automne 2012, en
première instance, quatorze hommes avaient comparu devant les assises du
Val-de-Marne. La cour avait prononcé dix acquittements et quatre condamnations
n'excédant pas cinq ans de prison, dont quatre avec sursis, à l'issue de trois
semaines de débats dont le huis clos n'avait pas réussi à masquer la tension.
Ce verdict avait
provoqué la colère et l'indignation des associations féministes, qui l'avaient
assimilé à un "permis de violer ". Le ministère public avait fait
appel.
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