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La future épouse du Prince Albert II de Monaco est une championne de natation... ouverte et positive

Charlene Wittstock, 32 ans, est une championne de natation qui fut médaillée d'or en Coupe du monde et représenta son pays d'adoption, l'Afrique du Sud, aux Jeux Olympiques.
Article rédigé par Corinne Jeammet
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 3min
Charlene Wittstock fiancée au Prince Albert II de Monaco lors d'une visite d'Etat à Dublin le 4 avril 2011. (AFP PHOTO VALERY HACHE)

Charlene Wittstock, 32 ans, est une championne de natation qui fut médaillée d'or en Coupe du monde et représenta son pays d'adoption, l'Afrique du Sud, aux Jeux Olympiques.

D'origine zimbabwéenne, Charlene, née le 25 janvier 1978 à Bulawayo, deuxième ville du pays (alors la Rhodésie), apprend à nager dès l'âge de 3 ans et se découvre à 8 ans une passion pour la natation qui ne la quittera plus. Sa mère est une plongeuse de haut niveau et la fillette est élevée au bord d'une piscine. D'abord entraînée par son père qui, dira-t-elle, ne l'a jamais poussée outre mesure, elle commence à attirer l'attention au début des années 1990 aux championnats junior d'Afrique du Sud.

A l'âge de 17 ans, elle s'installe à Durban pour suivre l'entraîneur GrahamHill. Classée parmi les cinq meilleures nageuses mondiales en 2000, elle porte les couleurs sud-africaines aux JO de Sydney, la même année. Mais c'est deux ans plus tard que sa carrière atteint son apogée, lorsqu'elle remporte trois épreuves sur le circuit de la Coupe du monde de 2002, en 100 m dos et à deux reprises en 200 m dos.

Une blessure à l'épaule la tient temporairement écartée des bassins, mais sa popularité n'en souffre guère car la presse people s'est emparée de ses apparitions, même furtives, auprès du prince Albert. On l'avait vue une première fois au côté du prince en 2001 à Monte Carlo. En 2006, leurs apparitions conjointes se multiplient. D'abord aux jeux Olympiques de Turin (Italie) en février, puis en mai au Grand Prix de Formule 1 de Monaco.

Pour le prince Albert, échaudé par les multiples fiançailles qu'on lui a prêtées, les commentaires de la presse sont prématurés. Il assigne en justice la société éditrice de l'hebdomadaire français Paris-Match qui a publié un reportage intitulé "Albert et Charlene, un avant-goût de lune de miel", illustré de photos de vacances du couple aux Maldives.

Charlene, grande blonde souriante aux yeux bleus, est un modèle de retenue, résistant aux pressions de la presse people qui suit ses faits et gestes. Quand on l'interroge, elle se dit "ouverte et positive". Elle aime les voyages en Europe, notamment en Italie, en France et en Espagne. Elle dit aussi "adorer" les enfants, et estime que "la violence vient essentiellement du manque d'éducation des enfants qui grandissent dans la rue".

Protestante, elle s'est convertie au catholicisme en avril, en vue de son mariage.

Interrogée par la télévision française France 2 sur le poids du protocole mais aussi la pression médiatique qui l'attendent, elle s'est déclarée "très excitée" et a dit "ne pas avoir peur". "On parle d'une vie. Ce n'est pas une compétition. J'espère être prête", a-t-elle ajouté en anglais, interrogée aux côtés de son fiancé.

"Parmi les centres d'intérêt que le prince et moi partageons, il y a le sport, l'environnement et les causes humanitaires", a-t-elle dit récemment au Benoni City Times, le journal de la ville qui l'a vue grandir.

"J'ai beaucoup aimé la façon dont elle a conquis le coeur des Monégasques, qui eux-mêmes ont su l'adopter", dit d'elle son futur mari. "C'est une jeune femme qui s'est construite notamment à partir des valeurs du sport qui me sont chères", explique-t-il. "Sa sensibilité lui permet d'avoir un grand sens des autres. Elle a beaucoup d'humour et une insatiable curiosité."

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