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L’avenir des Intercités suspendu aux arbitrages d’Alain Vidalies

La SNCF les appelle Intercités, mais leur vrai nom est "TET", pour trains d'équilibre du territoire. Ils ne sont ni des TGV, ni des trains régionaux. Alors que leur avenir semble menacé, le secrétaire d’Etat au Transport rend ce vendredi ses arbitrages.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (On compte 20% de voyageurs en moins depuis 2011 sur les TET © MaxPPP)

Près d'un an après un rapport qui a fait du bruit - présidé par Philippe Duron, qui préconisait de fermer cinq lignes, d'expérimenter l'ouverture à la concurrence, et de remplacer les vieux trains Corail - c'est aujourd'hui que le secrétaire d'Etat aux transports Alain Vidalies doit rendre ses arbitrages. Alors, quel avenir pour les "Intercités" ?

La réunion ne serait qu'un "point d'étape" 

Ce qui est sûr, c'est que ces "trains d'équilibre du territoire" ne sont pas franchement en forme : 20% de voyageurs en moins depuis 2011 et un déficit en chute libre : 330 millions en 2014, 450 millions cette année. Alain Vidalies va devoir faire des choix. Pour l'aider, il devrait assez logiquement s'inspirer du rapport Duron. Pour autant, rien n'a vraiment filtré : au ministère, on indique que la réunion de ce vendredi n'est qu'un point d'étape.

Pas d'annonce sur les fermetures de lignes 

Philippe Duron pense savoir que ce qui va être annoncé, ce sont surtout des commandes de matériel - puisqu'il faut 3 à 5 ans pour recevoir un nouveau train, il est plus que temps d'y penser. Pas d'annonces, a priori, sur les fermetures de lignes : manifestement les discussions ne sont pas terminées avec les présidents de régions.

Quid de l'effet "bus Macron" ?

 Quant aux trains de nuit, qui représentent le quart du déficit, la solution pourrait passer par le privé. On parle d'un Paris-Nice opéré par les chemins de fer russes. Ce n'est pas à proprement parler une privatisation, estime Philippe Duron, mais un déconventionnement. Reste une inconnue : la portée de ce qu'on a appelé les cars Macron, ces liaisons privées, par autocar, qui ont récemment rebattu toutes les cartes.

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