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Le collégien passé à tabac hier est toujours dans le coma

Agressé à la sortie des cours par un groupe d'une dizaine d'adolescents, un élève du collège Pablo Picasso de Garges-lès-Gonesse, dans le Val d'Oise, est toujours dans le coma. Le parquet de Pontoise mène l'enquête sur cette agression hors-normes.
Article rédigé par franceinfo
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L'adolescent est hospitalisé à l'hôpital Necker, à Paris. Il souffre de plusieurs blessures graves, dont une à la tête. "Il était en phase de réveil hier -mercredi- en fin d'après-midi et il a été replongé dans un coma artificiel pour au moins trois jours ", a indique l'inspecteur d'académie du Val d'Oise, Jean-Louis Brison, Selon une source policière, le pronostic vital du garçon est engagé.

Élève de 3ème au collège Pablo Picasso, à Garges-lès-Gonesse (95), l'adolescent a été victime, hier en début d'après-midi, d'une agression d'une rare violence. Alors qu'il rentrait chez lui après les cours, il a été pris à partie par une dizaine de jeunes, selon des témoins. " Il l'ont violemment frappé à la tête visiblement avec un objet contondant puisqu'il avait une blessure ouverte au crâne", a précisé Stéphane Baille, délégué départemental adjoint du syndicat Alliance Val d'Oise.

Âgé de 14 ans, le collégien est présenté comme "un élève modèle" par la direction de l'établissement. On ignore les raisons précises qui ont conduit à son agression, en pleine zone pavillonnaire, ainsi que l'identité de ses agresseurs, qui visiblement n'étaient pas scolarisés à Pablo Picasso.

La sûreté départementale a été chargée de mener l'enquête. La thèse de l'affrontement entre bandes rivales, même si elle n'est pas écartée, semble peu probable. La victime est un gamin sans histoire, apprécié de ses camarades. Alors, y a-t-il eu erreur de personne ? La piste en tous cas est évoquée. Et pour comprendre ce qui aurait pu se passer, il faut remonter quinze jours en arrière. L'adolescent se serait alors fait voler son téléphone portable. Un téléphone récupéré ensuite par son grand frère. Les enquêteurs devront déterminer si ce dernier aurait pu être la cible d'une vengeance.

Une cellule psychologique a été mise en place au collège Picasso. Un établissement qui avait déjà connu des faits de violences
médiatisés en 2009. Le principal de l'époque avait été roué de coups alors qu'il tentait de s'interposer pour empêcher un règlement de comptes entre élèves.

Cécile Mimaut, avec agences

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