Cet article date de plus de quatorze ans.

Le nombre d'actes de violence grave dans les établissements scolaires a légèrement reculé durant l'année 2008-2009

Au total, 10,5 incidents graves ont été recensés pour 1.000 élèves contre 11,6 l'année précédente a indiqué mardi, le ministre de l''Education nationale, Luc Chatel, en marge d'une visite à l'Institut national des hautes études de sécurité (Inhes) en Seine-Saint-Denis.Des différences entre la nature des établissements ont aussi été relevées.
Article rédigé par France2.fr
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Selon les chiffres du Sivis, 8 actes de violence sur 10 concernent des atteintes aux personnes (France 2)

Au total, 10,5 incidents graves ont été recensés pour 1.000 élèves contre 11,6 l'année précédente a indiqué mardi, le ministre de l''Education nationale, Luc Chatel, en marge d'une visite à l'Institut national des hautes études de sécurité (Inhes) en Seine-Saint-Denis.

Des différences entre la nature des établissements ont aussi été relevées.

Les lycées d'enseignement général sont trois fois moins exposés à la violence que les collèges et les lycées professionnels, a mentionné le ministre de l'Education. Selon des chiffres du Système d'information et de vigilance sur la sécurité scolaire (Sivis), portant sur un échantillon représentatif d'un millier d'établissements publics de second degré, 5% des établissements concentrent 30% des incidents graves.

Huit actes de violence sur dix concernent des atteintes aux personnes. Les trois quarts (77%) des incidents sont commis par des garçons. Ces derniers commettent davantage d'agressions physiques, les filles étant plus portées sur la violence verbale. La violence des élèves est en majorité portée contre des personnes du même sexe, notent les auteurs de l'étude.

Le plus "inquiétant"
Les intrusions dans l'école restent nombreuses. Les chiffres du Sivis montrent que 14,8% des incidents graves ont été commis par des personnes n'appartenant pas à l'établissement scolaire en question.

Les phénomènes de bandes sont la chose qui nous préoccupe le plus en matière de violence", a dit à Reuters Jean-Michel Blanquer, recteur de l'académie de Créteil, qui compte 900.000 élèves.

"Ils nous obligent à faire un travail de prévention pour que les élèves ne soient pas attirés par cette logique qui est stupide et faire un travail de réaction par rapport à ce qui existe", a-t-il expliqué.

Pour tenter d'enrayer le phénomène, l'ex ministre de l'Education nationale Xavier Darcos, avait lancé l'idée de la vidéoprotection "sous la responsabilité des conseils d'administration des établissements et des chefs d'établissement". Son successeur s'y est à sont tour déclaré favorable.

Former à la sécurité
Luc Chatel a assisté à l'Inhes à une séance de formation de personnels d'encadrement de l'Education nationale à la sécurité
et à la gestion de crise. En deux ans, 400 chefs d'établissements devraient être formés dans le cadre d'une convention signée le 23 septembre entre Luc Chatel et son collègue de l'Intérieur, Brice Hortefeux.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.