Les CRS épuisés par le plan Vigipirate
Les CRS, mobilisés avec le plan Vigipirate depuis trois mois, réclament des temps de repos supplémentaires.
En une semaine, trois compagnies de CRS se sont mises collectivement en arrêt maladie afin de manifester leur mécontentement. En cause ? La mobilisation sans relâche depuis les attentats de Charlie Hebdo qui entraîne des horaires de travail à rallonge et des repos difficiles à prendre.
"On envoie sur la voie publique des fonctionnaires de police qui n'ont pas dormi, explique à France 3 la femme d'un CRS. 'Ils attendent quoi ? 'Une bavure ?"
Suite à l'activation du plan Vigipirate, les CRS doivent surveiller les lieux publics fréquentés et les sites répertoriés comme sensibles.
Des missions difficiles
"C'est un minimum de six heures de garde statique avec un fusil de dix kilos et un gilet pare-balle très lourd. Ce sont des missions de plus en plus longues qui se font au détriment du repos de nos collègues", détaille Nicolas Comte du syndicat unité SGP Police FO.
Les syndicats réclament des heures de récupération supplémentaires. Le ministère de l'Intérieur a ouvert des négociations avec les représentants des policiers.
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