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Les DRH veulent remettre à plat trois jours fériés chrétiens

Pentecôte, Ascension et Assomption ne seraient plus fériés. A la place, les salariés auraient trois jours à prendre librement - ce qui permettrait, selon l'association nationale des DRH à l'origine de la proposition, aux autres confessions de pouvoir célébrer leurs fêtes religieuses.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

Et si l'on faisait le ménage dans les jours fériés chrétiens ? C'est ce que propose, à la veille des grandes vacances, l'association nationale des directeurs des ressources humaines, lors de ses assises nationales. Du moins, l'ANDRH propose d'ouvrir un grand débat national.

L'idée serait de ne conserver que trois des six jours fériés chrétiens : Noël, le lundi de Pâques et la Toussaint, qui revêtent, selon les DRH, "une forte dimension sociétale" . Les trois autres jours fériés, Pentecôte, Ascension et Assomption, seraient neutralisés : à charge pour les salariés de poser les jours qu'ils veulent.

Pourquoi ? Pour permettre aux autres confessions de célébrer leurs fêtes religieuses. "Comment fait-on pour s'organiser sur le rythme d'une religion dominante qui n'est plus celle de la France d'aujourd'hui ? Comment combiner organisation de l'entreprise et convictions profondes de chacun ?" s'interroge Jean-Christophe Sciberras, président de l'ANDRH, et DRH de Rhodia.

Sur la faisabilité d'une telle réforme, "ce ne serait pas compliqué de trouver un terrain d'entente avec les syndicats" , pronostique Jean-Christophe Sciberras, pour qui "des accords de branches et des accords d'entreprises" pourraient être trouvés.

 


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