"Les prédateurs de la liberté de la presse ne manquent pas d’idées", explique Thibaut Bruttin, directeur général adjoint de Reporters sans Frontières

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"Les prédateurs de la liberté de la presse ne manquent pas d’idées", explique Thibaut Bruttin, directeur général adjoint de Reporters sans Frontières
"Les prédateurs de la liberté de la presse ne manquent pas d’idées", explique Thibaut Bruttin, directeur général adjoint de Reporters sans Frontières "Les prédateurs de la liberté de la presse ne manquent pas d’idées", explique Thibaut Bruttin, directeur général adjoint de Reporters sans Frontières (franceinfo)
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Vendredi 3 mai, journée mondiale de la liberté de la presse, l’ONG Reporters sans Frontières a sorti son rapport sur la liberté de la presse dans le monde. Thibaut Bruttin, directeur général adjoint, est venu l’expliquer sur le plateau du 19/20 info.

Selon le rapport de Reporters sans Frontières paru le vendredi 3 mai, les conditions d’exercice du journalisme sont mauvaises dans 75% des pays du globe. "Il y a seulement 8 pays où les journalistes peuvent exercer librement leur travail. Ça veut dire que la liberté de la presse est menacée", indique Thibaut Bruttin, directeur général adjoint de l’ONG.   

La France est en 21e place 

Si la liberté de la presse recouvre "la possibilité de ne pas être emprisonné", elle "consiste à pouvoir travailler indépendamment de toute pression économique, de tout contexte social qui soit une pression, dans un cadre légal favorable, sans contrainte sécuritaire, et en l’absence de pression politique", poursuit-il. 

C’est sur ce dernier point que le bât blesse, dans un contexte où "la polarisation est accrue" selon Thibaut Bruttin. La France, 21e du classement, doit notamment sa place à la loi sur le secret des sources, jugée "insatisfaisante" par l’ONG. L’intelligence artificielle représente aussi une menace, comme en Slovaquie, où la période électorale a été marquée par un deepfake vocal d’une journaliste. "Les prédateurs de la liberté de la presse ne manquent pas d’idées pour mettre à mal les relations entre le grand public et les journalistes", conclut Thibaut Bruttin. 

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