Les salariés de Doux enfin fixés sur leur sort ?
Le
gouvernement avait fixé une date limite au dépôt des offres "améliorées".
Depuis vendredi, la liste est donc parvenue sur le bureau du comité central d'entreprise
qui examine toutes ces propositions avant que le tribunal rende son jugement au
plus tard le 10 septembre. Sur les 1.700 salariés du pôle frais, un millier d'emplois
sont toujours menacés.
Les offres "améliorées"
de la rentrée
Blancafort dans le Cher
(244 emplois) : la reprise était jusqu'alors incertaine, intéresse
finalement Glon Sanders et Duc qui ont fait une proposition préservant 130
emplois sur deux ans.Boynes dans le Loiret :
5 CDI de plus après l'offre de début août (voir ci-dessous).Sérent dans le Morbihan :
après l'abandon de l'offre de la société Tallec, qui projetait de reprendre 152
des 159 salariés. Duc propose de reprendre 127 CDI (contre 101 dans l'offre initiale).
LDC propose de reprendre 60 CDI (contre 55 précédemment) tout en prévoyant le
transfert de 55 CDI sur des sites situés à moins de 20
km et des embauches sur d'autres sites du groupe.
L'échec
Graincourt (Pas-de-Calais) : Un entrepreneur et élu local du Pas-de-Calais, Roger Houzel, avait avancé l'idée d'une cinquième offre à capitaux iraniens pour l'abattoir (254 emplois). Non recevable juridiquement, son offre pouvait être améliorée mais l'entrepreneur a finalement jeté l'éponge. "On peut se considérer comme chômeurs" , a déclaré Fabrice Anot, délégué CGT du site, qui évoque un "profond sentiment d'abandon" chez les salariés de Graincourt.
Les offres de l'été maintenues
Pour l'usine de
fabrication d'aliments pour volailles de Clémont (Cher), le couvoir de poussins
d'Amilly (Loiret) et l'abattoir de poulets à Boynes (Loiret) : les groupes
Duc, Glon Sanders, Axereal, LDC et Tallec ont déposé des offres séparées de
reprise partielle. Elles préserveraient entre 450 et 500 emplois sans compter les
134 personnes reprises à l'abattoir de Pleucadeuc (Morbihan) dans le plan de
continuation du groupe Doux.
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