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Vidéo Manifestations "contre les violences policières" : une voiture de police attaquée à Paris, 31 300 participants en France selon les autorités

A Paris, le cortège a réuni 9 000 personnes selon le ministère de l'Intérieur, et 15 000 d'après les organisateurs.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Une manifestation "contre les violences policières, le racisme systémique et pour les libertés civiles", le 23 septembre 2023 à Paris. (LAURE BOYER / HANS LUCAS / AFP)

Quelque 30 000 personnes étaient attendues dans plusieurs villes de France. Les manifestations "contre le racisme systémique, les violences policières et pour les libertés publiques" ont rassemblé 31 300 personnes à travers le pays, samedi 23 septembre, selon le ministère de l'Intérieur. Environ 80 000 personnes ont défilé dans toute la France, ont affirmé à l'AFP la CGT et LFI. A Paris, le cortège a réuni 9 000 personnes selon le ministère de l'Intérieur, et 15 000 d'après les organisateurs. Quelque 900 manifestants ont été recensés à Rennes (Ille-et-Vilaine), selon la police. Ils étaient 850 d'après la police et près de 2 000 selon les syndicats à Grenoble (Isère).

Bien que les rassemblements se soient déroulés dans le calme la plupart du temps, quelques incidents ont éclaté lors de la manifestation à Paris. Une voiture de police a été caillassée et une banque dégradée. Peu après le départ de cette manifestation, un cortège de centaines d'individus vêtus de noir et cagoulés s'est constitué devant les organisations et collectifs ayant appelé à la mobilisation, selon un journaliste de l'AFP. Arrivés au niveau de la station de métro Anvers, dans le nord de Paris, ils ont dégradé une agence bancaire de la Caisse d'Epargne. 

Manifestations "contre les violences policières" : une voiture de police attaquée à Paris

Ils ont ensuite jeté des projectiles sur une voiture de police coincée dans la circulation, boulevard de Clichy. La voiture a été attaquée "à coup de barre de fer", a rapporté la préfecture de police de Paris. L'un des policiers est alors brièvement sorti du véhicule, arme à la main, pour tenir à distance les manifestants, selon plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.

Trois policiers légèrement blessés

Une "intervention des Brav-M", du nom de cette unité controversée de policiers à moto, "a permis de faire cesser l'action et mettre à l'abri" les policiers présents dans le véhicule, a ajouté la préfecture. Trois policiers ont été légèrement blessés et trois personnes ont été interpellées, selon le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez. 

"Je condamne fermement ces attaques et apporte mon soutien aux policiers agressés et blessés", a-t-il déclaré sur Twitter. "La 'manifestation' parisienne a connu des violences inacceptables contre les forces de l’ordre. On voit où mène la haine anti-police", a réagi de son côté le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. 

Dans le reste du pays, les manifestations se sont dans l'ensemble déroulé dans le calme.

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