Des policiers manifestent devant les tribunaux pour dénoncer le "laxisme" de la justice
Alliance, premier syndicat de gardiens de la paix, Synergie Officiers, l'Unsa et des syndicats de commissaires (SCPN, SICP) ont appelé à "des rassemblements silencieux devant les palais de justice" tous les mardis de 13 heures à 13h30.
Ce qu'il faut savoir
Débordés, ils tentent de reprendre la main. Au neuvième jour du mouvement de grogne, des syndicats de policiers appellent, mardi 25 octobre, à des rassemblements à la mi-journée devant les tribunaux pour dénoncer notamment le "laxisme" de la justice avec les agresseurs de forces de l'ordre.
Des rassemblements hebdomadaires. Alliance, premier syndicat de gardiens de la paix, Synergie Officiers, l'Unsa et des syndicats de commissaires (SCPN, SICP) ont appelé à "des rassemblements silencieux devant les palais de justice" tous les mardis de 13 heures à 13h30.
Des revendications précises. Les syndicats entendent mettre à l'agenda la "révision du cadre juridique d'emploi des armes" et la "mise en place de peines plancher pour les agresseurs de membres des forces de l'ordre et services de secours", créées sous la droite et abrogées sous François Hollande. L'intersyndicale réclame également "l'alignement de la répression des outrages à personne dépositaire de l'autorité publique sur celle des outrages à magistrats dont les peines sont doubles".
Les magistrats dénoncent "une énorme erreur". Pour l'Union syndicale des magistrats, "manifester devant les tribunaux est une énorme erreur". "Vouloir faire pression sur les juges, c'est inadmissible", s'indigne Céline Parisot, secrétaire générale de l'USM. "Nous sommes la police. Que les personnalités [politiques] traitent avec nous et pas avec les syndicats", a lancé au mégaphone Damien, l'un des participants.