Policiers : quelle issue ?
Malgré les appels au calme du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, la colère des policiers gronde.
À Paris, Nice, Bordeaux, à Marseille ou à Toulouse, partout en France la mobilisation des policiers s'étend. Dans les rues de la capitale hier, ils étaient des milliers à braver spontanément l'interdiction de manifester pour la troisième nuit consécutive. Et les policiers sont visiblement soutenus par certains habitants. Sous les fenêtres de l'hôpital où leurs collègues blessés à Viry-Châtillon (Essonne) sont encore hospitalisés, les fonctionnaires entament la Marseillaise et critiquent leur hiérarchie coupée selon eux du terrain.
"Il y a urgence"
Les policiers sont à bout, et les annonces du gouvernement ne suffisent pas. Depuis Francfort où il était en déplacement, Manuel Valls, le Premier ministre, plaide l'apaisement. À Nice, les policiers nationaux ont été rejoints par leur collègue de la police municipale et tous le disent, il y a urgence. Ce soir, de nouveaux regroupements sont prévus.
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