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Tirs de mortiers à Bordeaux : le syndicat Unité SGP Police dénonce une "tentative d'assassinat" de policiers

Au lendemain de tirs de mortiers et de jets de pierre sur un véhicule de police à Bordeaux, le secrétaire régional du syndicat Unité SGP Police de la Nouvelle-Aquitaine dénonce sur France Bleu Gironde des violences qui ont "monté d'un cran". Selon les informations de franceinfo, cinq personnes ont été interpellées.

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Gironde
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Publié
Temps de lecture : 1min
Le quartier du Grand-Parc, à Bordeaux. (GOOGLE MAPS)

"On est vraiment monté d'un cran sur notre belle ville de Bordeaux", dénonce le secrétaire régional du syndicat Unité SGP Police de la Nouvelle-Aquitaine, Philippe Rolland, vendredi 24 juillet sur France Bleu Gironde, au lendemain de tirs de mortiers et de jets de pierre sur un véhicule de police dans le quartier du Grand-Parc, à Bordeaux.

Deux policiers souffrent de brûlures aux jambes

Le syndicaliste parle de guet-apens, voire de "tentative d'assassinat""Nos collègues ont vraiment échappé à une mort certaine puisqu'ils ont été agressés par une quinzaine d'individus. On a deux collègues qui ont été blessés", relate-t-il auprès de France Bleu Gironde

Un des tirs de mortier a atterri dans l'habitacle du véhicule et deux policiers souffrent en effet de brûlures aux jambes et aux poignets, a appris franceinfo de source policière.

Mes collègues ont entendu des cris [disant] 'Tue les ! Tue les !'. On est vraiment monté d'un cran sur notre belle ville de Bordeaux.

Le secrétaire régional du syndicat Unité SGP Police de Nouvelle-Aquitaine

sur France Bleu Gironde

Alors que cinq personnes ont été interpellées selon les informations de franceinfo, le syndicaliste "espère que la justice frappera fort. Ce genre d'agressions, de tentatives d'assassinat doit être puni sévèrement, autrement on n'y mettra jamais un terme", a-t-il déclaré. Philippe Rolland demande également au ministre de l'Intérieur "d'envoyer des renforts" à Bordeaux car "la violence s'intensifie et maintenant on met en danger la vie de nos collègues".

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