Cet article date de plus de huit ans.

Vidéo Manifestation contre la "haine anti-flics" : Bernard Cazeneuve dénonce le "mensonge" de la droite

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Bernard Cazeneuve apporte son "soutien total" aux policiers et dénonce le "mensonge" de la droite
Bernard Cazeneuve apporte son "soutien total" aux policiers et dénonce le "mensonge" de la droite Bernard Cazeneuve apporte son "soutien total" aux policiers et dénonce le "mensonge" de la droite (EVN)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le ministre de l'Intérieur a rappelé que 1 300 interpellations ont eu lieu depuis le début du mouvement contre la loi Travail, il y a plus de deux mois.

Bernard Cazeneuve a apporté, mercredi 18 mai, son "soutien total" aux policiers qui manifestent contre la "haine anti-flics" dans plusieurs villes de France. S'en prenant à l'opposition de droite et aux "théoriciens de la chienlit", le ministre de l'Intérieur a également réfuté, à la sortie du Conseil des ministres, toute mollesse dans les instructions données aux forces de l'ordre face aux "casseurs".

"Je vois que certains (...) ne peuvent pas nous mettre en cause sur l'équipement des forces de l'ordre puisque nous rattrapons des retards, laissent entendre que nous ne donnerions pas les instructions qui vont bien pour que la fermeté s'impose dans les manifestations", a-t-il relevé. "C'est un mensonge", a insisté le ministre.

"Interdire toutes les manifestations serait contraire au droit"

Il a rappelé que 1 300 interpellations avaient eu lieu depuis le début du mouvement contre la loi Travail il y a plus de deux mois, avec plus de 800 gardes à vue et 51 condamnations déjà prononcées. "On me propose d'interdire toutes les manifestations, c'est absolument contraire à ce que sont les principes de droit", a-t-il dit. Bernard Cazeneuve a par ailleurs dénoncé des propos "inacceptables" qui "théorisent la consubstantialité de la violence à la police". 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.