Sciences Po : les mobilisations des étudiants continueront jeudi, affirme la porte-parole de l’Union étudiante

La mobilisation propalestinienne dans les universités françaises prend de l'ampleur après Sciences Po Paris la semaine dernière et la Sorbonne lundi.
Article rédigé par franceinfo
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Lors d'un rassemblement propalestinien près de l'entrée du bâtiment de Sciences Po à Grenoble, le 30 avril 2024. (JEFF PACHOUD / AFP)

Les mobilisations propalestiniennes vont se poursuivre jeudi 2 mai dans les Sciences Po partout en France, affirme Éléonore Schmitt, porte-parole de l’Union étudiante sur franceinfo mardi 30 avril. Des blocages sont prévus dans les Instituts d'études politiques (IEP) de Saint-Etienne, Rennes, Strasbourg et Menton, et des rassemblements sont actuellement en cours à Amiens, Toulouse et en région parisienne. Selon l'étudiante, c'est la mobilisation à Science Po Paris "qui a fait tâche d'huile".

En pleine période de partiels, "on est vraiment très loin d’une minorité agissante", déclare Éléonore Schmitt, en réponse aux propos de Gabriel Attal la semaine dernière qui dénonçait "le spectacle navrant" d'une "minorité dangereuse" pour qualifier les blocages de Sciences Po Paris. La mobilisation "est montée d'un cap en termes de radicalité", face à l'inaction des pouvoirs publics après les mobilisations plus calmes du mois d'octobre, assure-t-elle. "On a fait des réunions publiques et des conférences, mais qui n'ont abouti à rien", regrette la militante. Avec cette nouvelle méthode de blocage et d'occupation, les étudiants espèrent un sursaut du gouvernement.

Pour le moment, l'Union étudiante considère que la réponse gouvernementale n'est pas suffisante. Le syndicat réclame des actions notamment du ministère de l'Enseignement supérieur : "On demande que la ministre de l'Enseignement supérieur appelle à remettre en question certains partenariats avec des universités israéliennes." Éléonore Schmitt assure que les étudiants de Sciences Po sont prêts à débattre sur cette question.

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