: Vidéos Quatre homosexuels racontent les insultes et les agressions
Irene, Bruno, Samuel et Martine ont accepté de se confier face caméra dans le documentaire "Homos, la haine", diffusé ce soir sur France 2. Extraits.
Ils racontent les agressions et les insultes homophobes dont ils ont été victimes. Neuf homosexuels, de sexe, d'âge et d'origine sociale différentes, se confient dans le documentaire Homos, la haine, diffusé mardi 9 décembre dans l'émission "Infrarouges" sur France 2. Parmi eux, Irene, Martine, Bruno et Samuel, dont voici des extraits.
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Irene : "On nous disait 'on veut pas de gens comme vous'"
Au moment d'emménager en couple, en 1994, Irene et sa compagne se heurtent à l'homophobie ambiante. Dont celle de leur propriétaire. "Elle nous mettait des crottes de chat, de la javel dans toutes les plantes, elle nous coupait l'électricité, elle nous insultait", raconte Irene.
Bruno : "Leur volonté première était de détruire tout ce que je représentais"
Dans cet extrait d'Homos, la haine, Bruno raconte la très violente agression et le viol dont il a été victime. "Ils me sont tombés dessus à quatre", raconte le jeune homme, qui ne se souvient de rien. Devant les policiers, ses agresseurs ont expliqué avoir pris sa tête pour un ballon de foot. "Ils ont frappé tellement fort qu'ils m'ont cassé la mâchoire."
Martine : en réaction aux insultes homophobes, "mon patron a dit : 'C'est les aléas du travail'"
Travailler est vite devenu un enfer pour Martine, confrontée à une collègue homophobe dont les insultes ont tourné au harcèlement. ""Un matin, elle s'approche de moi et me fait : 'Alors, la glandeuse, t'as pas fini de mettre en rayon ? Ah, pour bouffer de la chatte, t'es bonne, mais pour mettre en rayon...'", raconte l'employée de supermarché qui s'est plainte auprès de ses supérieurs. En vain.
Samuel : "Je ne me sentais plus du tout en sécurité chez moi"
L'enfer était à la maison pour Samuel, dont les parents n'ont pas accepté son homosexualité. "Je n'avais plus le droit de parler à mes frères et sœurs. Cétait des coups, c'était verbal, c'était physique, c'était psychologique", se souvient-il.
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