Marseille : les riverains face à l'augmentation des ventes à la sauvette

À même le sol, des cartons sont posés à la chaîne, où s'empilent vêtements, chaussures, et même produits alimentaires. Au milieu des passants et des touristes, le quartier de Noailles, à Marseille (Bouches-du-Rhône), se transforme tous les jours en marché illicite. Les vendeurs à la sauvette, la ville peine à les contrôler. Installé en France depuis dix ans, Ibrahim était jusque-là employé dans le BTP, mais est aujourd'hui sans emploi. "Ce n'est pas un métier, mais c'est un moyen de s'en sortir", confie-t-il.

Une tonne de marchandises était saisie chaque mois

Des rues entières où les vendeurs cohabitent avec les commerces du quartier. La situation provoque parfois des nuisances insupportables. Face aux nombreuses sollicitations des riverains, la mairie de secteur a décidé en début d'année de déposer une plainte contre les dérives des ventes à la sauvette. Une enquête est en cours pour identifier de potentiels réseaux. L'an dernier, déjà une tonne de marchandises était saisie chaque mois par les forces de l'ordre.