Mobilisation des stars contre les violences conjugales
On annonçait Isabelle Adjani, Anouck Aimé, Carole Bouquet, Jean-Pierre Marielle, Jacques Higelin, Pierre Arditi, Lambert Wilson. Des stars du show business, mais aussi Simone Veil. Un rassemblement cet après-midi à Paris à l'appel de Nadine Trintignant, pour lire des textes en hommage aux femmes tombées sous les coups de leur mari.
Finalement, Isabelle Adjani n'a pas pu venir. Simone Veil non plus. Mais il y avait Guy Bedos. L'humoriste voulait absolument y participer, pour soutenir toutes les femmes battues. Il est arrivé cet après-midi en confiant une blessure d'enfance.
En France, elles seraient plus de deux millions à subir des violences conjugales quotidiennes. Chaque année, 150 d’entre elles meurent sous les coups, rappelle Viviane Monnier, co-fondatrice il y a trente ans du premier numéro d'urgence pour femmes maltraitées.
Dans un entretien au Journal du dimanche, Nadine Trintignant réclame "l'application des peines pour les hommes reconnus coupables de violences conjugales. Des peines sévères existent mais elles ne sont pas appliquées", affirme la mère de Marie Trintignant, battue à mort par Bertrand Cantat. Le chanteur de Noir Désir est sorti de prison le 16 octobre dernier. Condamné à huit ans de réclusion pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner", Cantat a bénéficié d'une libération conditionnelle après avoir purgé la moitié de cette peine. Pour Nadine Trintignant, "sa sortie anticipée donne un mauvais exemple aux hommes qui battent leur femme".
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