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Modifier la loi sur la succession du trône pour permettre au 1er enfant de régner quel que soit son sexe est à l'étude

Londres a indiqué le 16 avril envisager d'amender la loi pour donner la possibilité à une fille aînée, qui pourrait naître de l'union à venir du prince William et de Kate Middleton, de régner sur le trône britannique.Cela mettrait un terme à la règle de la primogéniture selon laquelle le fils aîné monte sur le trône même s'il a une soeur plus âgée.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Elizabeth II et son mari, le Duc d'Edinbourgh, lors d'un voyage en Australie, le 12 mars 2006. (TORSTEN BLACKWOOD)

Londres a indiqué le 16 avril envisager d'amender la loi pour donner la possibilité à une fille aînée, qui pourrait naître de l'union à venir du prince William et de Kate Middleton, de régner sur le trône britannique.

Cela mettrait un terme à la règle de la primogéniture selon laquelle le fils aîné monte sur le trône même s'il a une soeur plus âgée.

Le vice-Premier ministre Nick Clegg, chargé des réformes constitutionnelles, aurait déjà obtenu l'assentiment de la reine, selon le Daily Telegraph du samedi 16 avril.

La réforme avait déjà été envisagée en 2005 mais elle avait été jugée prématurée, les princes Harry et William n'étant alors pas encore mariés. La situation devient plus pressante avec le mariage, le 29 avril. "Le gouvernement reconnaît que les règles pourraient être discriminatoires", a indiqué un porte-parole du gouvernement. Mais amender la loi sera un processus fastidieux car il requiert une réforme dans les 16 pays dont la reine est souveraine : le Royaume-Uni et les pays du Commonwealth.

"Modifier la loi sur la succession du trône est un sujet difficile et complexe... Des discussions ont été entamées avec les pays du Commonwealth qui seraient directement concernés par une modification des règles. Elles se poursuivent mais il serait inapproprié d'en révéler des détails pour le moment", a ajouté le porte-parole du gouvernement.

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