Montpellier : des petits loyers contre du bénévolat dans les quartiers prioritaires
"Mon idée pour la France, ce sont des colocations où les étudiants payent moins cher et, en retour, s'engagent auprès d'associations du quartier", explique Claire Brun-Mandon, déléguée territoriale de l'Afev. Un petit loyer en échange de petits services. Des étudiantes ont mordu à l'hameçon. A Montpellier (Hérault), Clara a accepté de s'installer en colocation dans un quartier prioritaire. Ce matin-là, elle a rendez-vous avec ses voisins au pied des tours pour une opération ramassage des déchets. Faire venir les étudiants dans ce quartier, c'est Claire Brun-Mandon qui en a eu l'idée.
Loger chez un agriculteur
En échange des petits coups de main, les étudiants bénéficient d'un loyer à prix cassé. Le coût du loyer est de 600 euros par mois, soit 150 euros par colocataire. Présente sur le plateau du 13 Heures, jeudi 2 novembre, la journaliste Valérie Heurtel indique qu'il y a "plus de 1 000" colocations à projet solidaire en France. Elle précise que pour postuler, il faut se rendre sur le site de l'AFEV. En outre, pour les étudiants qui veulent vivre en plein air, il est possible de loger chez un agriculteur pour une somme modique.
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