Mutation refusée : une femme de policier s'enchaîne à Toulouse
Une dizaine d’amis, quelques pancartes et autour du cou, une chaîne. C’est le moyen choisi par Beatrice Vigouroux pour interpeller l’administration : "Ces chaines symbolisent les chaines que l'administration a mis autour de notre famille" . Philippe, son mari, est depuis plusieurs années policier à Paris. Depuis cinq ans, il demande en vain sa mutation à Toulouse où son épouse a obtenu un poste de chercheuse. Elle y vit avec ses deux enfants. Pour les rapprocher, il y a bien sûr le téléphone et des week-ends en commun. Mais l’absence du père perturbe psychologiquement femme et enfants.
L’administration applique en fait des règles. Pour être muté, il faut obtenir un certain nombre de points liés à l’ancienneté dans le grade et le poste. Mais le comité de soutien estime que l’administration doit aussi faire preuve d’humanité. En l’occurrence, faciliter la mutation au nom du rapprochement familial.
L’épouse du policier - qui a aussi lancé une pétition pour attirer l'attention - envisage de faire une grève de la faim si l’administration reste sourde aux demandes de mutation de son mari.
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