Nouvelle mobilisation syndicale avant le vote de la loi sur la sécurisation de l'emploi
Quatre syndicats ont
appelé à la manifestation : la CGT, FO, FSU et Solidaires. Ces quatre syndicats
n'ont pas signé l'accord sur la sécurisation de l'emploi signé en janvier
dernier par le patronat et quatre syndicats, à savoir la CFDT, la CFTC et la
CFE-CGC. Alors que le projet de loi qui transcrit cet accord dans le code du
travail est voté ce mardi après-midi par les députés, de nouveaux défilés ont eu lieu à Paris
et en région.
A Paris, plusieurs
milliers de personnes ont défilé de Montparnasse jusqu'à l'Assemblée Nationale.
En tête du cortège, leaders syndicaux et politiques ont fait part de leur
opposition au projet. "Ce projet de loi continue de sécuriser les
licenciements et non pas l'emploi, de sécuriser la délinquance patronale et non
pas les droits des salariés ", explique Thierry Lepaon, nouveau secrétaire
général de la CGT.
Des manifestations dans
170 villes
Dans les grandes villes de
région, de nombreuses manifestations – 170 selon les syndicats – ont eu lieu plus tôt dans la journée. A Lyon,
entre 1.800 et 3.500 personnes ont manifesté, brandissant des slogans comme
"Non à la casse du code du travail " ou "Ce n'est pas
aux travailleurs de payer la crise ". Ils étaient entre 1.800 et 3.000
à Toulouse. A Marseille, chose exceptionnelle, FO a accepté de défiler aux côtés
de la CGT et des autres syndicats.
Lors de la précédente
journée d'action, le 5 mars, les syndicats avaient revendiqué 200.000
participants pour toutes les manifestations, un chiffre déjà plus bas que leurs
attentes. Cette fois encore, la mobilisation finale devrait être assez faible.
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