Arrêt de Fessenheim : "Ça va devenir une catastrophe sociale", prédit un délégué CGT de la centrale
Jean-Luc Cardoso, élu CGT à la centrale de Fessenheim, dénonce une "décision complètement insensée d'arrêter un moyen de production qui est sûr et rentable".
"Evidemment il y avait une forme de tristesse" au moment de la déconnexion du réacteur de Fessenheim à 23h lundi 29 juin, a expliqué à France Bleu Alsace Jean-Luc Cardoso, délégué CGT à la centrale de Fessenheim, dans le Haut-Rhin. "Mais chacun la garde pour soi, il n'y a pas eu d'expression de gens en larmes", décrit l'élu CGT qui n'a pas participé directement à l'opération. "Les gens étaient sérieux et concentrés sur leur affaire."
Jean-Luc Cardoso dénonce toujours "un arrêt qui ne sert à rien". Pour lui, "c'est un gâchis économique, social, environnemental, simplement pour que monsieur Hollande puisse être réélu président de la République et mener une politique inique concernant l'énergie".
"Ça va devenir une catastrophe sociale", prédit-il. "Un président s'était engagé à ce que ce soit exemplaire, un autre avait promis que tous les emplois seraient maintenus à Fessenheim", rappelle l'élu syndical. "Ça ne sera pas le cas, énormément de salariés vont partir. C'est le résultat de cette décision complètement insensée d'arrêter un moyen de production qui est sûr et rentable."
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