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En visite à La Hague, Christine Boutin affiche son soutien au nucléaire

Christine Boutin, candidate du Parti chrétien démocrate à la présidentielle, a réaffirmé son soutien au nucléaire après une visite, mercredi 14 décembre, au centre de retraitement nucléaire de La Hague puis sur le chantier du futur réacteur EPR.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Christine Boutin, au siège de campagne du Parti chrétien démocrate, le 8 octobre 2011, à Levallois-Perret. (THOMAS SAMSON / AFP)

Christine Boutin, candidate du Parti chrétien démocrate à la présidentielle, a réaffirmé son soutien au nucléaire après une visite, mercredi 14 décembre, au centre de retraitement nucléaire de La Hague puis sur le chantier du futur réacteur EPR.

Christine Boutin s'est rendue mercredi dans La Manche, sur le site du centre de retraitement nucléaire de La Hague et sur le chantier du futur EPR à Flamanville.

"Favorable au maintien du nucléaire"

"Ces visites n'ont fait que confirmer ma position. Je suis favorable au maintien du nucléaire (...) La question de l'abandon du nucléaire ne peut pas se poser, [que ce soit] en terme d'emplois, de savoir-faire et de besoins énergétiques", a assuré la candidate du Parti chrétien démocrate à la présidentielle devant quelques journalistes au terme de sa visite.

"Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas mettre notre intelligence pour voir comment, dans 40, 50 ans, sortir du nucléaire", a ajouté l'ancienne ministre du Logement de Nicolas Sarkozy.

Sur son site de campagne, elle indique que "le nucléaire doit être maintenu en France et en Basse-Normandie".

"150 parrainages de maires"

Lors de ce déplacement, Mme Boutin a de nouveau affirmé que "la démocratie est cadenassée", dénonçant "très fortement les pressions de l'UMP pour faire en sorte que les maires ne parrainent personne". La présidente du PCD a assuré disposer de "150 signatures pour l'instant".

La présence de plusieurs "petits candidats" pouvant gêner Nicolas Sarkozy irrite sérieusement l'UMP. Jean-François Copé a fait part de son inquiétude face "à la multitudes de candidatures à droite".

En marge d'une réunion publique à Guilherand-Granges (Ardèche), mercredi, le secrétaire général du parti majoritaire a estimé que s'il y avait "des démarches respectables", elles "risquent à terme de coûter cher" au chef de l'Etat sortant.

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