EPR de Flamanville : EDF a demandé l'autorisation de procéder à sa première fission nucléaire

L'énergéticien table donc sur une production des premiers électrons avant la fin de l'été et au plus tard le 21 septembre, soit 12 ans après le calendrier prévu initialement.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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La cuve de l'EPR de Flamanville (Manche) au moment du chargement du combustible, le 10 mai 2024. (PIERRE COQUELIN / FRANCE BLEU COTENTIN)

La longue attente touche à sa fin. EDF a déposé, vendredi 30 août, sa demande d'autorisation pour procéder à la première "divergence", c'est-à-dire la première fission nucléaire, au sein du réacteur EPR de Flamanville (Manche), a indiqué à l'AFP l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

En ce qui concerne le raccordement, ou "couplage", au réseau électrique de ce nouveau réacteur à eau pressurisée, le quatrième de ce type installé dans le monde, "il n'y a pas d'évolution de planning", a précisé de son côté EDF.

L'énergéticien table donc toujours sur une livraison des premiers électrons avant la fin de l'été, et au plus tard le 21 septembre, soit douze ans après le calendrier prévu initialement. Le réacteur aura alors atteint le palier de 25% de puissance. La production électrique à pleine puissance est attendue d'ici à la fin de l'année.

L'exploitant des centrales nucléaires a reçu début mai le feu vert de l'ASN pour la mise en service du 57e réacteur français, installé à Flamanville à côté de deux réacteurs plus anciens. EDF a alors immédiatement procédé au chargement de 60 000 crayons de combustible nucléaire dans la cuve du réacteur. L'étape de chargement, clé pour le lancement progressif de la production d'électricité, s'est achevée à la mi-mai.

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