Fessenheim : élus et habitants en colère
À Fessenheim (Haut-Rhin), le premier réacteur a été mis à l'arrêt. Les élus du territoire demandent un accompagnement le temps de réindustrialiser le territoire.
Ils sont toujours en colère. Les élus locaux du Haut-Rhin, à Fessenheim, après l'arrêt du premier réacteur de la centrale nucléaire. Écharpes en bandoulière, bonnets rouges sur la tête, ils ont redit leur opposition à la fermeture du site. Dans les rues, les habitants sont du même avis, un coup porté sur l'économie. "C'est vraiment un gâchis autant sur le plan humain, économique que sur le plan technique, un gâchis de tous les côtés", dit un homme. "Il y a beaucoup de gens qui y travaillent, des enfants… ça va faire un grand vide…", commente une femme.
La ministre au chevet des travailleurs
Tous ont affiché leur incompréhension autour d'une soupe devant la centrale. "On sait que tout est joué, mais on est là pour être solidaire avec les personnes qui travaillent dans la centrale", explique une femme. Quelques heures plus tôt, la ministre de la Transition écologique et solidaire était venue rassurer. "Il faut absolument qu'on retrouve des entreprises qui viennent s'implanter pour redévelopper de l'emploi", a avancé Élisabeth Borne. Prochaine étape : la fermeture du réacteur n°2, fixée au 20 juin, puis une évacuation du combustible jusqu'en 2023. Et enfin un démantèlement du site qui se poursuivra jusqu'en 2040.
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