Flamanville : nouveau retard pour l'EPR
Programmée fin 2019, la mise en service de l'EPR de Flamanville, dans la Manche, pourrait encore une fois être repoussée. Un groupe d'experts de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a en effet préconisé qu'EDF refasse huit soudures essentielles. Un nouveau contretemps qui devrait coûter cher.
Ces deux dômes de béton sont les enceintes de confinement des réacteurs nucléaires de l'EPR de Flamanville (Manche). C'est dans cette paroi de béton que se pose ce nouveau problème. Selon l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), les huit soudures sur les tuyaux d'évacuation de la vapeur des réacteurs ne sont pas conformes aux normes de sécurité. Dans des conditions extrêmes, elles pourraient céder.
Sept ans de retard cumulé
Selon l'association Greenpeace, cette énième malfaçon était connue d'EDF, qui "savait depuis 2015 qu'il y avait des problèmes en usine sur ces soudures, mais a quand même approvisionné les pièces", explique Yannick Rousselet, membre de l'ONG. Un chantier de 11 milliards d'euros qui devait permettre à la centrale d'ouvrir fin 2019. Mais il faudra encore attendre deux ou trois ans pour un chantier qui a déjà sept ans de retard.
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