Intrusion dans la centrale de Cattenom : les militants de Greenpeace condamnés à des peines allant de cinq mois de prison avec sursis à deux mois ferme
Huit militants de Greenpeace, qui étaient entrés en octobre dans la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle), ont été jugés à Thionville (Moselle) mardi.
Le jugement est tombé. Mardi 27 février, le tribunal correctionnel de Thionville (Moselle) a condamné huit militants de Greenpeace à des peines allant de cinq mois de prison avec sursis à deux mois ferme. Ces derniers s'étaient introduits dans la centrale nucléaire de Cattenom (Moselle) au mois d'octobre.
Comme le précise Le Républicain Lorrain, six militants écopent de cinq mois de prison avec sursis. Deux autres militants, ayant déjà des antécédents, sont condamnés à deux mois de prison ferme.
Un responsable de l'ONG, Yannick Rousselet, est également condamné à cinq mois de prison avec sursis, précise le journal. Greenpeace France, représentée par son directeur général, Jean-François Julliard, écope pour sa part d'une amende de 20 000 euros.
Greenpeace France fait appel
Peu après l'annonce du jugement, Greenpeace France a annoncé qu'elle faisait "immédiatement" appel de cette décision, jugée "très sévère" par l'organisation. "C’est la première fois que des militants de l’association sont condamnés à une peine de prison ferme", a dénoncé Jean-François Julliard.
"Ces lourdes sanctions ne sont pas acceptables pour l’organisation qui a joué son rôle de lanceur d’alerte", a martelé le directeur général de Greenpeace France mardi soir. Ce dernier l'assure : l'organisation "ne cessera pas de dénoncer l’irresponsabilité d’EDF en matière de sécurité nucléaire."
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