"L'expérience" du retard de l'EPR de Flamanville va être "mise à profit des futurs réacteurs construits en France", assure un directeur exécutif à EDF

EDF a annoncé, mercredi 12 janvier, le nouveau retard de lancement de l'EPR de Flamanville (Manche), pourtant en chantier depuis 2007, à cause notamment d'un important problème sur des soudures. La date de chargement du combustible est décalée de la fin 2022 au second trimestre 2023.

Selon Xavier Ursat, directeur éxécutif d'EDF en charge des projets "Nouveau Nucléaire" et président du groupement des industries nucléaires (Gifen), interrogé par franceinfo mercredi, cette "expérience emmagasinée" avec ce retard de mise en service de l'EPR de Flamanville va être "mise à profit des futurs réacteurs construits en France et partout dans le monde."

"Tirer les leçons des retards"

"L'objectif est d'avoir des futurs réacteurs dans lesquels les équipements sont plus standardisés", explique-t-il, avec une construction "un peu plus facile", à réaliser.

Le gouvernement veillera à ce qu'EDF "tire les leçons des différents retards" accumulés sur le chantier de l'EPR de Flamanville (Manche), a souligné le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal mercredi après l'annonce de nouveaux retards et surcoûts.