Le Royaume-Uni signe l'accord nucléaire pharaonique d'Hinkley Point avec EDF
Paraphé en présence du ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, ce projet de 21 milliards d'euros consiste à édifier deux réacteurs nucléaires dans le sud-ouest de l'Angleterre.
Après dix ans de préparation, le projet pharaonique de centrale nucléaire à Hinkley Point a été signé par EDF, les autorités britanniques et leurs partenaires chinois, lors d'une cérémonie expresse, jeudi 29 septembre, à Londres (Royaume-Uni).
Paraphé en présence du ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, ce projet de 18 milliards de livres (21 milliards d'euros) consiste à édifier deux réacteurs de type EPR dans le sud-ouest de l'Angleterre, pour une mise en service prévue fin 2025.
"Le Royaume-Uni a besoin de renouveler son approvisionnement en énergie, et nous avons toujours affirmé que des centrales nucléaires comme Hinkley joueraient un rôle important", s'est félicité le ministre britannique à l'Energie, Greg Clark.
Soulagement pour EDF
Après s'être donné un ultime temps de réflexion à la fin de l'été, la Première ministre conservatrice Theresa May a donné son accord au projet, objet de nombreuses critiques tant au plan économique et écologique qu'en matière de sécurité industrielle.
Pour EDF, la signature du contrat est un soulagement après des années pour préparer les plans, convaincre cinq gouvernements successifs et calmer ses interrogations en interne. Son PDG, Jean-Bernard Lévy, a expliqué devant la presse que ce jour était à marquer "d'une pierre blanche pour ceux qui ont travaillé aussi longtemps" sur le projet.
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