Cet article date de plus de deux ans.

Nucléaire : la grève pour les salaires se poursuit et gagne peu à peu du terrain dans les centrales

Jeudi, la centrale de Gravelines (Nord) a pris part à son tour au mouvement. La centrale de Belleville-sur-Loire (Cher) a rejoint également la mobilisation vendredi matin.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La centrale nucléaire de Belleville-sur-Loire (Cher), le 20 septembre 2013.  (MAXPPP)

Le mouvement s'étend peu à peu. Plusieurs centrales nucléaires, en grève pour une revalorisation des salaires, ont reconduit leur mouvement pour le week-end, vendredi 14 octobre, a appris l'AFP auprès de la CGT. 

Plusieurs centrales nucléaires sont confrontées depuis plusieurs semaines à des mouvements de grèves pour les salaires, parmi lesquelles Tricastin (Drôme), Cruas (Ardèche), Bugey (Ain) et Cattenom (Moselle). Jeudi, la centrale de Gravelines (Nord), la plus puissante d'Europe de l'Ouest, a rejoint la mobilisation. La centrale de Belleville-sur-Loire (Cher) a rejoint la mobilisation "depuis ce matin", a précisé vendredi à l'AFP Virginie Neumayer, de la FNME-CGT.

Ce mouvement vise à faire pression sur les négociations salariales des entreprises du secteur de l'énergie, et notamment EDF, où une première réunion est prévue mardi.

Des opérations de maintenance retardées ? 

A ce stade, cette grève n'a pas d'incidence pour le grand public et pèse essentiellement sur les finances d'EDF. Elle pourrait toutefois "impacter le calendrier" de remise à disposition de tranches nucléaires sur le réseau. La plupart des centrales en grève sont en effet soumises à des opérations de maintenance, a précisé Claude Martin, de la FNME-CGT.

"Il y a des tranches qui sont en phase de rechargement, suite à des révisions et donc elles sont censées revenir sur le réseau rapidement, mais actuellement, la grève percute ces redémarrages", a poursuivi Claude Martin. Ce dernier a mis en garde sur l'incidence que cela pourrait avoir sur la quantité d'énergie disponible en France en janvier et février, lors de la période la plus froide de l'hiver. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.