Relance du nucléaire en Europe : "Chaque pays est libre de son mix énergétique", déclare la ministre Agnès Pannier-Runacher
Vendredi 12 mai, Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique, était l'invitée des "4 Vérités" sur France 2. Alors que Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste français, a critiqué la veille les crédits faits aux entreprises par l'État, assurant que certains grands groupes quittaient ensuite le territoire sans avoir à rembourser ces aides publiques, Agnès Pannier-Runacher a déclaré : "Ce n'est pas exact." La ministre a ensuite pris l'exemple de Bridgestone. "Quand ils sont partis du territoire français, ils ont dû rembourser les aides dont ils avaient bénéficié", a-t-elle assuré.
"Une politique en faveur de l'emploi européen"
Interrogée sur le fait que la France soit aujourd'hui devenue protectionniste, Agnès Pannier-Runacher a répondu : "Non. Je crois que ce que la France veut faire, et l'Europe avec, c'est une politique qui soit en faveur de l'emploi européen, et en faveur de la compétitivité européenne et française." Revenant ensuite sur "l'alliance du nucléaire qu'[elle] a lancée en Europe" composée de "14 pays qui sont prêts à réinvestir dans le nucléaire", la ministre a assuré que le fait que l'Allemagne tourne le dos à cette filière "ne pose pas de problème parce que nous sommes aujourd'hui majoritaires en Europe". "Chaque pays est libre de son mix énergétique", a-t-elle ajouté.
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