Vidéo Nucléaire : "Personne ne parle de partager la dissuasion !"

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Le chef de l’État entend “ouvrir le débat” à l’échelle de l’Union européenne autour de “la défense antimissile, des tirs d’armes de longue portée et [de] l’arme nucléaire”. Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la Recherche Stratégique et Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri, reviennent sur les vives réactions de l'opposition à ces propos d'Emmanuel Macron et dénoncent l'utilisation "d'un sujet aussi sérieux à des fins électorales".
Nucléaire : "Personne ne parle de partager la dissuasion" Le chef de l’État entend “ouvrir le débat” à l’échelle de l’Union européenne autour de “la défense antimissile, des tirs d’armes de longue portée et [de] l’arme nucléaire”. Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la Recherche Stratégique et Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri, reviennent sur les vives réactions de l'opposition à ces propos d'Emmanuel Macron et dénoncent l'utilisation "d'un sujet aussi sérieux à des fins électorales". (CYRIL BALTA / RADIO FRANCE)
Article rédigé par franceinfo, Ludovic Pauchant
Radio France
Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique et Héloïse Fayet, chercheuse à l'Ifri, reviennent jeudi 2 mai dans le Talk de franceinfo sur la volonté d'Emmanuel Macron d'"ouvrir le débat" à l’échelle de l’Union européenne autour de "la défense antimissile, des tirs d’armes de longue portée et [de] l’arme nucléaire".

Le chef de l’État entend "ouvrir le débat" à l’échelle de l’Union européenne autour de "la défense antimissile, des tirs d’armes de longue portée et [de] l’arme nucléaire". Bruno Tertrais, directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique et Héloïse Fayet, chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Ifri, reviennent jeudi 2 mai dans le Talk de franceinfo sur les vives réactions de l'opposition suscitées par les propos d'Emmanuel Macron.

"C'est soit de la mauvaise foi, soit de l'ignorance"

"Personne ne parle de partager la dissuasion, on ouvre le débat, explique Bruno Tertrais. Cela veut dire qu'on est en train de réfléchir à ce qui pourrait se passer, notamment si Donald Trump arrivait au pouvoir et si les Américains n'apportaient plus à l'Europe la garantie de sécurité, y compris nucléaire, qu'ils ont apporté depuis 1949, tout simplement. Ce n'est pas beaucoup plus que cela !"

>> Retrouvez ici l'intégralité de l'émission du Talk de franceinfo

"C'est soit de la mauvaise foi, soit de l'ignorance, déplore de son côté Héloïse Fayet. Et de mon point de vue, cela tend vraiment à la désinformation, car toutes ces remarques politiques sont bien entendues à l'étranger. Aussi, comment, dès lors, être crédibles dans une démarche de défense européenne ? Il faut vraiment que les politiques lisent bien les textes, et qu'ils n'utilisent pas des sujets aussi sérieux comme la dissuasion nucléaire à des fins électorales."

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