Paris en été : sa plage, ses rues fluides, ses pickpockets
Pour les riverains, et les gens de passage, le contraste est saisissant. Chaque année, si la capitale reste agitée et active au mois de juillet, c'est en août qu'elle prend un tout autre visage. Une majorité de Franciliens choisissent traditionnellement le mois d'août pour leurs vacances, et l'atmosphère évolue forcément.
C'est le cas, notamment, en termes de circulation automobile. L'espace de 31 jours, ceux qui pestent habituellement au volant sont les premiers ravis. On arrive à destination dans les temps, voire en avance, on avale moins de carbone et le stress retombe. Même au moment de se garer, puisqu'on trouve une place plus qu'on ne la cherche.
Selon une logique un peu rapide, qui dit "vacances" dit plage et soleil. Pour la lumière, pas d'illusions, la capitale garde l'un des ses principaux défauts mais tout de même. Le mois de juillet a offert quelques belles journées, simultanément au lancement de "Paris-Plage" version 2008, la septième saison de suite. Avec jeux pour enfants, guinguettes, concerts gratuits entre autres gages de bien-être.
Mais le modèle n'est plus réservé qu'à la seule capitale, et il trouve désormais des déclinaisons en banlieue. C'est le cas de La Courneuve-Plage, Nanterre-Plage ou encore Puteaux-Plage, dans une version plus chic. Une trentaine de communes ont adapté le dispositif en Ile-de-France, avec transats et terrains de beach-volley.
Pas de quoi s'évader totalement, bien entendu, mais suffisant peut-être pour faire rire et jouer les enfants, et détendre les adultes. On sait d'après un sondage récent que 42% des Français ne partent pas cet été, soit 10% de plus qu'en 2007.
Ce tableau presque idyllique ne peut faire oublier les petits désagréments propre aux étés parisiens. Pire que le manque d'amabilité parfois subi aux terrasses, le phénomène de pickpockets prend de l'ampleur en été, en parallèle à l'afflux touristique.
Matteu Maestracci
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