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Aides à domicile : une hausse de 13 à 15% des salaires en octobre, annonce le gouvernement

Cette augmentation est "historique", selon la ministre déléguée chargée de l'Autonomie, Brigitte Bourguignon.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Une aide à domicile chez une personne âgée à Angers (Maine-et-Loire), le 22 septembre 2020. (JEAN-MICHEL DELAGE / HANS LUCAS / AFP)

La mesure était attendue de longue date par les représentants du secteur. Les aides à domicile intervenant chez les personnes âgées et handicapées bénéficieront le 1er octobre d'une augmentation salariale "historique" de 13 à 15%, a annoncé jeudi 1er avril la ministre déléguée chargée de l'Autonomie, Brigitte Bourguignon.

Cette hausse était prévue par un avenant à la convention collective de la branche, négocié il y a plusieurs mois par les partenaires sociaux, mais qui attendait depuis le feu vert de l'État. C'est désormais chose faite : Brigitte Bourguignon "s'engage" à ce que cet avenant soit validé d'ici à la fin mai, pour une application au 1er octobre, a-t-elle indiqué dans un communiqué.

"Revaloriser ces professionnels mobilisés en première ligne"

Concrètement, un salarié de catégorie A (soit le plus faible échelon), sans ancienneté, qui touche aujourd'hui le smic, sera augmenté de 2,2%. Mais avec dix ans d'ancienneté, le même salarié (aujourd'hui également au smic), sera augmenté de 13,6%. "Il est essentiel de revaloriser ces professionnels mobilisés en première ligne auprès des personnes en perte d'autonomie dans la lutte contre la Covid-19, et qui permettront demain aux Français de vieillir plus longtemps chez eux", a commenté la ministre.

Cette hausse survient après une première augmentation de 2,5%, également prévue par un avenant à la convention collective, resté longtemps bloqué, et auquel le gouvernement avait donné son aval en octobre. Ce secteur "trop longtemps oublié" est soumis à une convention collective "obsolète" en vertu de laquelle les rémunérations de base sont souvent inférieures au smic, a observé le ministère. Conséquence : les rémunérations stagnent pendant des années au niveau minimal légal.

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