L'opération "prison morte" des surveillants est reconduite mardi, annoncent trois syndicats
Les syndicats réclament plus de sécurité pour le personnel pénitentiaire, après l'agression à la prison de Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais.
Ce qu'il faut savoir
L'opération "prison morte" se poursuit. Le mouvement de contestation des surveillants pénitentiaires sera reconduit mardi, pour une deuxième journée d'affilée, annoncent trois syndicants lundi 15 janvier. Ils réclament plus de sécurité pour les personnels des prisons, après l'agression à la prison de Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais.
De nombreux blocages. "Les deux tiers" des 188 établissements en France ont été touchés par des blocages ou des débrayages, lundi, selon un bilan dressé à la mi-journée par la direction de l'administration pénitentiaire.
Le directeur de la prison de Vendin-le-Veil a présenté sa démission. Certains barrages ont commencé à être levés dans la matinée après l'annonce de la démission du directeur de la prison de Vendin-le-Vieil, réclamée par les organisations syndicales.
La ministre de la Justice appelle "au dialogue". A l'occasion de ses vœux, la garde des Sceaux Nicole Belloubet a estimé que la grogne des surveillants de prison était un "mouvement compréhensible". "J'entends leurs inquiétudes. L'expression du mécontentement doit déboucher sur le dialogue", a-t-elle ajouté.