Les peines de prison supérieures à un an ne pourront plus être purgées à l'extérieur, annonce Emmanuel Macron

Article rédigé par Ilan Caro, Simon Gourmellet
France Télévisions
Publié Mis à jour
Emmanuel Macron et Nicole Belloubet visite l'Ecole nationale d'administration pénitentiaire, le 6 mars 2018, à Agen (Lot-et-Garonne). (SARA GHIBAUDO / RADIO FRANCE)

Le chef de l'Etat s'exprime, mardi 6 mars, depuis l'Ecole nationale d'administration pénitentiaire, à Agen.

Ce qu'il faut savoir

Emmanuel Macron veut revoir la place de la prison en France. En visite à l'Ecole nationale d'administration pénitentiaire, à Agen (Lot-et-Garonne), mardi 6 mars, le chef de l'Etat dévoile les contours de sa future "refondation" pénale. Regardez ses annonces dans notre direct.

Pas de prison pour les petites peines ? Emmanuel Macron a déjà annoncé, ces derniers mois, vouloir qu'une peine de prison prononcée soit réellement exécutée. Parallèlement, il souhaite développer de manière "massive" les peines alternatives. Parmi les annonces fortes attendues mardi, il pourrait écarter l'option de la prison pour les peines les plus courtes.

Des places de prison supplémentaires ? Le chef de l'Etat devrait détailler sa promesse d'accroître de 15 000 les places de prisons et préciser les contours de son "plan pénitentiaire" annoncé mi-janvier. Car la surpopulation carcérale est de 120% en moyenne en France : au 1er janvier 2018, 68 974 détenus s'entassaient dans 59 765 places.

Le problème des moyens. Sur franceinfo, l'Observatoire international des prisons se montre sceptique avant les annonces du président. "Le discours n'est pas clair et les budgets ne sont pas là", dénonce l'association. L'Union syndicale des magistrats se dit, elle, favorable au projet de l'Elysée "à condition que les moyens soient mis en place".