Prisons : au cœur des opérations de sécurité des agents de l’ERIS
C’est une opération coup-de-poing ce soir-là à la prison de Châteaudun (Centre-Val-de-Loire). Les unités d’intervention de l’administration pénitentiaire, les ERIS, sont appelés en renfort. L’objectif est de fouiller le quartier d’isolement, là où se trouvent les détenus les plus surveillés. Un agent est chargé de les conduire sur place, c’est "un poisson pilote" dans le jargon pénitentiaire. "C’est un labyrinthe (la prison), sans eux, on est perdu", commente un agent ERIS.
Dissuader les trafics
Dans le quartier d’isolement se trouve une demi-douzaine de cellules, certaines occupées par des détenus condamnés pour violences ou dans des affaires de terrorisme. La dissuasion passe par le rapport de force et l’effet de surprise. Un détenu accepte de sortir de sa cellule tandis que les agents doivent lutter pendant plusieurs minutes avec un autre. C’est la 2ᵉ fouille de cette ampleur à Châteaudun cette année. Le but de ces opérations aléatoires est de dissuader les trafics et de découvrir les objets interdits dans les caches improvisées.
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