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Prisons : les surveillants rappelés à l'ordre par l'administration

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Prisons : les surveillants rappelés à l'ordre par l'administration
Prisons : les surveillants rappelés à l'ordre par l'administration Prisons : les surveillants rappelés à l'ordre par l'administration (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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Les syndicats pénitentiaires sont reçus ce jeudi 25 janvier au ministère de la Justice. 116 prisons fonctionnent toujours au ralenti en France. Le point sur la situation.

C'est le 11e jour de blocage. Ce jeudi 25 janvier, 116 prisons fonctionnent toujours au ralenti. Devant les Baumettes à Marseille (Bouches-du-Rhône) ce jeudi matin, les familles de détenus restent dehors : le parloir est fermé. "C'est compliqué, ils sont énervés. Ça va faire de gros dégâts si ça continue", explique une femme qui essaie de voir un proche détenu depuis deux jours. À l'intérieur des prisons bloquées, la tension monte.

Pas le droit de grève

Certains détenus refusent de regagner leur cellule, leur quotidien est fortement dégradé. "Beaucoup de détenus sont privés d'accès aux douches par exemple, d'activités, parfois même de la promenade", explique François Bès, de l'Observatoire national des prisons (OIP). Faute de surveillants, comme à Marseille (Bouches-du-Rhône), ce sont les forces de l'ordre qui assurent la sécurité de la prison. En tout, 420 gendarmes et policiers ont dû être appelés en renfort. Les surveillants ont été rappelés à l'ordre mercredi par un courrier de l'administration pénitentiaire : ils n'ont pas le droit de grève et encourent des sanctions. Les syndicats pénitentiaires sont reçus ce jeudi au ministère de la Justice. De nouvelles propositions devraient leur être présentées.

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