Cet article date de plus de neuf ans.

De nouvelles formes de prostitution

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
De nouvelles formes de prostitution
De nouvelles formes de prostitution De nouvelles formes de prostitution (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
France 2

Pour échapper à la police, des réseaux de proxénètes recrutent leurs clients sur des sites de petites annonces et organisent des "sex tours" partout en France. Dimanche 17 mai, France 2 revient sur les nouvelles formes de prostitution.

De la prostitution, on connaissait le racolage sur le bord des routes et les sites spécialisés sur Internet, mais désormais, les proxénètes ont de nouvelles manières de procéder. Ils agissent masqués, dissimulés sur des sites de petites annonces. À côté d'instruments de musique, de bouteilles de vin ou d'offres d'emploi, on trouve des dizaines de femmes dénudées. À aucun moment une prestation sexuelle n'est proposée, on parle souvent de massage. Pourtant, lorsque l'on appelle, c'est un tout autre discours.

Les filières gagneraient 10 000 euros par mois et par prostituée

Les prostituées indiquent être de passage avant de changer de ville. On appelle cela des "sex tours", très bien organisés par des réseaux de proxénètes. Selon les policiers, ils se sont multipliés ces dernières années. Lorsque les enquêteurs ont démantelé l'un de ces réseaux en région parisienne, ils ont découvert que les prostituées avaient aussi séjourné à Rouen, à Rennes et à Nantes. Une organisation illégale, gérée par un frère et sa sœur, tous les deux brésiliens.

Ces nouvelles filières gagneraient jusqu'à 10 000 euros par mois et par prostituée, et sont beaucoup plus difficiles à repérer. Comme elles l'indiquent dans les annonces, les prostituées s'installent dans des appartements loués sur internet ou dans des hôtels, souvent à l'insu des propriétaires. En fermant les yeux, les gérants d'hôtel peuvent être accusés de proxénétisme hôtelier, un délit passible de 10 ans de prison.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.