Seine-et-Marne : une enquête ouverte après la diffusion de photos d'élèves au visage grimé en noir lors d'un carnaval

D'après des révélations du quotidien "Libération", les faits remontent au 7 mars lors d'un carnaval au lycée catholique privé Sainte-Céline.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le tribunal de Meaux (Seine-et-Marne), le 26 juin 2013. (THOMAS POUPEAU / MAXPPP)

Le procureur de la République de Meaux (Seine-et-Marne) a ouvert une enquête préliminaire, après la diffusion de photos d'élèves au visage grimé en noir lors d'un carnaval au sein d'un établissement privé catholique de La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne). L'enquête a été ouverte pour "provocation publique à la discrimination, à la haine ou à la violence à raison de l'appartenance ou de la non-appartenance, réelle ou supposée, à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée ou à raison du sexe, de l'orientation sexuelle ou identité de genre ou du handicap" à raison de la possible émission de "cris de singe", expose le parquet de Meaux dans un communiqué, jeudi 14 mars. L'enquête a été confiée à la brigade de recherche de Coulommiers. Plus tôt, l'académie de Créteil a rapporté sur le réseau social X avoir saisi la justice.

D'après des révélations du quotidien Libération, les faits remontent au 7 mars lors d'un carnaval au lycée catholique privé Sainte-Céline. Trois lycéens "étaient peints en noir avec des lances en bois et de longues robes", témoigne un élève en classe de terminale. Une autre élève assure qu'ils ont imité "des cris de singes"

"Tout acte raciste à l'école, ou ailleurs, doit être dénoncé et sanctionné", a réagi sur X la ministre de l'Education nationale Nicole Belloubet, qui a demandé à la rectrice "de faire immédiatement toute la lumière sur cette affaire et de prendre, sans délai, toutes les mesures nécessaires".

Saisis par des parents d'élèves, le Conseil représentatif des associations noires a déposé plainte mardi contre X pour "injures publiques à caractère racial, provocation publique à la haine raciale, discrimination", a rapporté à l'AFP Alex Ursulet, l'un des avocats de la fédération d'associations.

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