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Vidéo SOS Racisme teste des établissements durant la saison estivale

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Comme chaque année, SOS Racisme teste des établissements durant la saison estivale avec des couples de différentes origines, dans plusieurs villes de France. Au total, un commerce sur sept pratique une discrimination.
VIDEO. SOS Racisme teste des établissements durant la saison estivale Comme chaque année, SOS Racisme teste des établissements durant la saison estivale avec des couples de différentes origines, dans plusieurs villes de France. Au total, un commerce sur sept pratique une discrimination. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
L'association a renouvelé sa campagne de testing cette année. Bilan : un commerce sur sept pratique une discrimination fondée sur l'origine ou la couleur de peau.

Comme chaque année, SOS Racisme teste des établissements durant la saison estivale avec des couples de différentes origines, dans plusieurs villes de France. Trois groupes de différentes origines ont testé 56 établissements dans 13 villes différentes. Le constat, le voici : un commerçant sur sept pratique une discrimination, allant jusqu’à un établissement sur trois dans le département de l’Hérault, une zone considérée par SOS Racisme, tout comme la côte méditerranéenne, problématique.

La méthodologie est simple : trois groupes, deux personnes noires, une personne noire et une personne maghrébine et deux personnes blanches se succèdent pour ensuite comparer leur expérience et observer si un groupe a été moins bien traité qu’un autre. "Le mieux, c'est qu'ils soient un peu habillés de la même manière et qu'il n'y ait pas trop de différences entre les groupes, de manière qu’on puisse prouver vraiment que la discrimination est due au fait que la personne soit non blanche", explique Coumba, militante à SOS Racisme.

Les établissements testés sont sélectionnés selon deux paramètres. Premièrement, la permanence juridique de SOS Racisme recueille des témoignages et des signalements sur certains établissements. Internet permet également de cibler les commerces qui pourraient poser problème, en se référant aux avis Google laissés par le public. "Sur place, on a un témoin de moralité. C'est une personne assermentée, comme un avocat ou un élu, qui va venir vérifier que les procédures de testing sont respectées", détaille Anaëlle Gunslay, chargée de mission pour SOS Racisme. Le pôle juridique de SOS Racisme va, lui, venir vérifier tous les éléments pour chaque discrimination supposée.

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